La cocaïne, une substance qui vous rend dépendant par son effet stimulateur du système nerveux qui provoque des conséquences néfastes sur la santé de l’homme, sur le plan psychologique, physiologique et neurologique, entrainant même jusqu’à la mort. Ce n’est pas pour rien que sa consommation est interdite. Cependant, nombreux sont ceux qui y sont accro, car elle les rend intellectuellement invincibles et hyperactifs tout en leur procurant une humeur joviale et euphorique, mais une fois l’effet dissout, la descente vers la déprime et la mélancolie se voit rapide.
Où a-t-elle vu le jour ?
Les origines de la cocaïne, remontent au Pérou et à la Bolivie. Ces feuilles de l’Erythroxylon coca ont été consommées en abondance par les peuples amérindiens et les conquistadors, car elles avaient la particularité de dissimuler avec célérité la sensation de faim et de soif et d’accroitre leurs capacités physiques par son effet tonique. Elles ne deviennent de plus en plus répandues qu’à partir du XIXe siècle, dans le monde médical pour ses vertus guérissantes, et c’est à ce moment-là que la cocaïne pure était extraite de la plante et fut utilisée sans modération, tout en ignorant les effets nuisibles quelle provoquait.
Un opium à l’emballage particulier
Le mode de consommation de cette drogue se voit multiple, en termes de techniques d’utilisations et de la forme, la substance prise est de nature chimique : le chlorhydrate de cocaïne et le freebase (le crack).
Pour ce qui est du chlorhydrate de cocaïne, il a l’allure d’une poudre blanche généralement reniflée, fumée dans un enroulé de papier ou bien dissoute dans l’eau, comme elle peut être injectée. Par contre le crack, résulte d’une transformation chimique que subit le chlorhydrate de cocaïne. La forme finale obtenue de cette conversion est une pâte dure fumée en joint.
Comment repérer les dépendants à la cocaïne ?
Nombreux signes sont reconnaissables et perceptibles autant sur le psychisme que sur la psychologie par le biais de la stimulation puissante qu’elle exerce sur le système nerveux, cardiovasculaire voire même respiratoire. Tous ces signaux se traduisent par les symptômes suivants :
- Un dynamisme et une énergie débordante ressentie.
- Une rapidité inouïe d’exécution de plusieurs tâches intellectuelles et physiques.
- Un rythme cardiaque et une respiration accélérée.
- Pupilles dilatées, bouche sèche.
- Sensation de bien-être et d’euphorie.
- Une insensibilité face à la douleur et à la fatigue.
- Une perte d’appétit, car le besoin de manger et de dormir devient facultatif.
Tous ces effets s’accentuent avec l’augmentation de la dose, cependant la santé de ces consommateurs devient exposée à plusieurs risques, à savoir :
- Une perte de poids considérable.
- Des insomnies accompagnées d’hallucinations.
- Hausse de la pression sanguine, provoquant des maladies cardiovasculaires.
- Maladies pulmonaires voire même gastro-intestinales : nausées, etc.
- Affection des cellules du foie, et risque d’exposition à l’hépatite C.
- Complication des voies respiratoires : problème au niveau du cartilage de la cloison nasale, perte progressive du sens de l’odorat.
- Problèmes psychologiques : dépression, dérive, idées suicidaire, paranoïa, etc.
Le sevrage n’est impossible pour personne, il suffit simplement d’avoir le courage et la volonté de changer de mode de vie, et de faire face à la réalité. On ne peut nier que la consommation de drogue est une échappatoire pour beaucoup, elle leur permet de rompre tout contact avec le monde réel et les problèmes sociaux, mais à vrai dire ce n’est guère la solution idéale. Alors même si la désintoxication parait difficile et pousse au délire psychotique voire même au suicide, elle reste le meilleur moyen pour se débarrasser de cette maudite substance.